lundi 27 avril 2015

Ma découverte du collodion humide

Hier, dimanche 26 avril, le club photographique de Quéven, près de Lorient : CLIK (Club Labo Image Kewenn) organisait une journée de l'argentique. En effet, ce club photographique a choisi de ne pratiquer que la photographie argentique.
On pouvait s'initier au labo (développement, tirage), à l'emploi d'une chambre 4x5 inches et aux éclairages artificiels d'un studio.
Un immense sténopé a été construit mais je n'ai pas vu les résultats.
Par contre, ça a été pour moi l'occasion de voir fonctionner la technique du collodion, inventée vers 1850. Un passionné du sujet, Francis COURTEMANCHE, était à la manoeuvre.
Les démonstrations se déroulaient dans une école : une salle de classe avait été transformée en studio-labo, comme vous le verrez sur les photos.
La technique du collodion humide a présenté, à l'époque, un gain de temps pour la durée de l'exposition (et pour le portrait, c'est important) mais a l'inconvénient, si on peut dire, de devoir pratiquer le développement très rapidement car si le collodion sèche il devient insensible à la lumière.
Voici, par l'image, mon aventure !.


C'est la chambre noire (portative) installée dans une salle de classe.
Elle sera indispensable pour rendre sensible la plaque de verre et ensuite la développer, sous lumière rouge, inactinique.
On choisit soit du verre transparent, soit du verre noir (teinté dans la masse pour les vitraux). L'image qui sera faite sera un négatif - qui paraîtra en positif sur le verre noir. Pour le verre blanc, il faudra mettre un velours noir derrière pour voir l'image en positif.
C'est du verre ordinaire, de faible épaisseur.


Avant toute chose, il faut un verre très propre. Francis le nettoie donc très soigneusement.


L'une des faces de la plaque de verre est recouverte d'une pellicule de collodion (c'est du nitrate de cellulose dissous dans un mélange (explosif !) d'alcool et d'éther. La régularité de cette couche de collodion déterminera celle de la photo.
Cela fait, on peut sensibiliser la plaque avec du nitrate d'argent, en chambre noire.
Après l'avoir égouttée, on pourra mettre la plaque dans le châssis photographique.

Entre temps, on aura placé le modèle à photographier. Merci à Arthur qui se fit tirer le portrait, lui aussi.


Le studio est prêt. Il faut régler l'appui-tête pour que le modèle ne bouge pas. L'exposition, dans ces conditions d'éclairage, durera 18 secondes. S'il y a un mouvement du corps, l'image sera floue.


Vue de l'installation. 


Avant de placer le châssis au dos de l'appareil, le photographe fait une mise au point précise. Il a besoin d'un voile noir pour être à l'aise.
Une fois la mise au point faite : ne plus bouger.
Le photographe va placer le châssis, enlever le bouchon de l'obturateur pendant le temps nécessaire (les 18 secondes prévues avec cet éclairage). 





La photo est prise. Francis enlève le châssis qu'il ouvrira en chambre noire.
Il développe la plaque dans un révélateur de sulfate de fer.
Bain d'arrêt. Fixage en lumière ambiante.L'épreuve -unique- est visible.
Lavage...


La photo est séchée à l'air tranquillement. Pour la remettre au modèle plus rapidement, on peut accélérer le séchage avec une flamme. Le résultat, ci-dessous.


Non, ce n'est pas Arthur. Ma femme a été un peu effrayée...
L'éclairage était trop haut pour les yeux. Dommage.
Est-ce que les défauts techniques (coulées, taches, griffures...) font partie du charme de ce genre de photographie ? Il vaut mieux le prendre ainsi. Mais il existe des épreuves sans traces gênantes.
Tenir plus de quinze secondes un regard doit modifier celui-ci... Intéressant.
Il me reste à trouver un beau cadre 13x18 d'époque pour aller au bout de l'expérience.

Francis COURTEMANCHE propose cette animation ou des stages. On peut le contacter au 
06 48 91 10 17 ou par mail, francis.courtemanche@hotmail.fr.

Ce que j'en pense : c'est curieux, voire amusant. Mais si je suis passionné d'argentique, je préfère réaliser avec une (grande) chambre un négatif plan-film de grand format, voire de très grand format. Evidemment, c'est beaucoup plus onéreux. 

mercredi 22 avril 2015

La Passion du Cirque de Yvon Kervinio : le N°1

Quelques derniers contrôles et le premier album est prêt. Il est déjà visible chez Matisseo (m'en faire la demande -sans engagement- si vous souhaitez le feuilleter).
23 portraits de circophiles qui m'ont confié leur aventure avec le cirque. Et j'ai réalisé leur portrait photographique. En voici 3...
 Bernard Agion

 Jules Leteil

 Jean-Louis Underner

Contenu : Bernard Agion, Daniel Benoist, Jérôme Benoist, Jean Berger, Marcel Charles, Thierry Cômes, 
               Michel Coupet, Philippe Deniel, Dominique Denis, Gérard Dréau, Jacques Gillet, Michel Frey, 
               Michel Gruber, Bertrand Guay, Louis Héry, Didier Houisse, Daniel Lambert, Jules Leteil,
               Roland Mazurié des Garennes, André Foucault, Jean-Jacques Pedrosa, Jean-Louis Underner,         
               Daniel Rolland
C'est un 48 pages contenant 24 photos, format A4. Il est en vente à 
L'Aventure Carto, 13 rue du château de la garenne, 56410 ETEL
au prix de 18 €

La couverture définitive
Cet album n°1 sera présenté à VATAN. 
Le séjour à VATAN sera l'occasion de se rencontrer pour réaliser les portraits du n°2.
J'ai déjà quelques rendez-vous. N'hésitez pas à vous faire connaître si vous voulez y participer.
A bientôt.

dimanche 5 avril 2015

FIGUERES 2015, l'album de Yvon KERVINIO est paru

L'album est disponible au prix de 32 € franco à L'AVENTURE CARTO, 13 rue du château de la garenne, 56410 ETEL - France.



Aleksandr BATUEV

Raul BLACK

Duo ESSENCE

IMPERATOR

Agostino MALTESE

Andrii MASLOV

MATUTE

Troupe MURATOV

National Circus of PYONGYANG

Jonatan RIQUELME

Ekaterina RUBTSOVA et Dmitry EFREMKIN

RULO

MONGOLIAN ANGELS

 SALVADOR

 Gustavo SARTORI

 Yohanes SHBRU

 SIXTO et LUCIA

 SOLIS Brothers

 Troupe TRUSHIN

 Duo WUHAN

 YOU & ME

 YUNNAN Acrobatic Troupe of China

Genis MATABOSCH, faire-valoir de MATUTE



Patrick JEHL, photographe au travail

Patrick JEHL, grand amateur de cirque et photographe, a réalisé son propre reportage photo pendant le Festival de Figueres.
Clin d'oeil d'un ami !  Le voici en plein travail.


Quelques mètres plus loin, peut-être cette image...



samedi 4 avril 2015

Martin KOLLAR, photographe

Martin KOLLAR (1971) est Slovaque.
On découvre son travail photographique sur son site www.martinkollar.com
Pas beaucoup d'explications... mais son travail ne laisse pas indifférent.
Il faut beaucoup voyager pour avoir l'opportunité de découvrir les situations qu'il nous transmet. Etre surtout ouvert à toutes les rencontres. Les surréalistes y auraient trouvé leur compte.
Les images que j'ai retenues font partie d'un livre publié en 2009 chez Actes Sud : "Nothing special".
Mais les autres séries présentées sur sont site sont, elles aussi, étranges et décalées.