lundi 24 avril 2017

Alain DELORME, photographe

Voici un photographe à connaître absolument.
Alain DELORME détourne le réel pour que nous nous interrogions sur la société contemporaine.
Le résultat est édifiant : nous avons du mal à en croire nos yeux.
Voici une série réalisée en 2010, à Shanghaï, en Chine, pays de la démesure, usine du monde, nouveau temple de la consommation.
Cette série se nomme TOTEMS.








Impressionnant, non ?
Mais attention ! Alain DELORME est un créateur. Ces images sont des constructions.
Nous sommes vraiment interpellés.
On peut découvrir les autres travaux d'Alain DELORME sur son site : ICI . C'est aussi passionnant.

lundi 17 avril 2017

Les mains dans le portrait

Le photographe devant son modèle a déjà fait des choix : fond, lumière, focale, ouverture pour la profondeur de champ... Le reste, le regard ou son absence est dans la relation de ces deux personnes.
Le travail que j'ai commencé et que j'ai appelé Au fond de nos yeux, des portraits de poètes, tient compte de tous ces paramètres. 
Sans vouloir copier les autres photographes qui se sont trouvés dans cette situation ( c'est-à-dire réaliser un portrait hors studio, de quelqu'un qu'on ne connaît pas ou peu), la fréquentation de leur travail peut apporter sinon des réponses, du moins une réflexion.
Les images qui vont suivre ont été réalisées par une photographe américaine du nom de Marion ETTLINGER qui est une grande spécialiste de la photo d'écrivains. Elle a publié un livre en 2003, AUTHOR PHOTO, portraits 1983-2002, 200 portraits d'écrivains.
Si certains portraits sont des close-up, d'autres acceptent dans le cadre la présence des mains. Voici quelques images en illustration. Toutes ces photos sont de Marion ETTLINGER.














Que tous ces écrivains me pardonnent, je ne les connais pas (en dehors de Patricia Highsmith). L'objet de cette publication est la place des mains dans l'image.
Apportent-elles quelque chose sur la personnalité du modèle ou contribuent-elles à habiller le cadre ? En tout cas, elles évitent la monotonie d'une galerie.
La réponse sur l'opportunité de leur présence vient peut-être tout naturellement au moment de la prise de vue...

Ilan WITTENBERG, photographe

La curiosité me conduit à découvrir le travail d'autres photographes. Beaucoup me plaisent mais n'impressionnent pas. Alors quand j'ai vu les images d'Ilan WITTENBERG, j'ai vraiment senti que c'était un photographe d'exception, apparemment pas encore montré en France.
Ilan WITTENBERG vit en Nouvelle-Zélande. Voici l'homme dont on peut découvrir les galeries sur son site : ICI.


Je vous présente quelques photos de deux séries exceptionnelles.

La première, intitulée La vérité nue (Bare truth) est une série de portraits d'hommes photographiés le torse nu, en studio. Ce sont des Néo-Zélandais.





Il faut absolument découvrir la galerie complète sur le site !

La deuxième série concerne un reportage dans le vieux Jérusalem. Une unité de prise de vues crée un monde où les cavernes d'Ali Baba se succèdent. On est en Orient. Même s'il n'y a souvent qu'un personnage sur la photo, on sait que la vie foisonne dans ces lieux.
Le choix du grand angle en est la raison.





Ici aussi, il ne faut pas hésiter à parcourir toute la galerie présente sur le site. Et découvrir d'autres travaux.
Evidemment, ce travail a reçu un nombre considérable de distinctions.